De Paris à Washington
Pour poser le pied sur le sol américain, il faut beaucoup de patience et surtout, une très bonne raison !! Je ne reviens pas sur les multiples démarches pour obtenir un visa, les heures d’attente à l’ambassade et tous les coûts que cela représente. Je me contenterai simplement de revenir sur le déroulement de ma journée d’hier.
Le départ de mon vol pour Washington-Dulles étant prévu pour 10h15, il me fallait arriver vers 7h à Roissy pour respecter les 3h d’avance préconisées pour l’enregistrement. Première vérification des bagages à main : pas de gel, dentifrice, ni même de bouteilles d’eau. Deuxième contrôle lors de l’embarquement avec en plus la consigne de retirer ses chaussures, sa ceinture et son pull. Et ce n’est pas fini… dans la passerelle d’embarquement, nouveau contrôle : fouille à 100% des bagages à main et fouille corporelle systématique. Avec tout cela, notre avion accuse un retard de plus d’une heure au décollage.
L’arrivée à Washington se fit à 13h40, heure local, après un vol d’environ 8h passé à regarder en boucle « Inside Man » et « V for Vendetta ». Quelques minutes avant notre atterrissage, j’aperçois pour la première les Etats-Unis vus du ciel. Il s’agit de la campagne du Maryland. Le paysage est très vert et l’habitat très dispersé. Il y a des maisons partout mais très disséminées. Quelques fermes, une villa avec piscine isolée et des quartiers pavillonaires qui donne l’impression d’avoir été conçus pour être vu depuis le ciel. Les maisons sont en effet toutes les mêmes et les rues en courbe sont d’une symétrie parfaite entre elles. C’est l’habitat typique des séries TV style « Desperate Housewives ». En tout cas, tout semble neuf comme si tout était sorti de terre il y a peu. On est loin de nos petits villages typiques organisés autour de l’Eglise.
Une fois à Washington, la patience est encore mise à rude épreuve, puisqu’il faut passer le contrôle de la police aux frontières. Empreintes digitales et photo sont enregistrées et le motif de notre venue est vérifiée. Et puis enfin on y est… « Welcome to the USA ». Encore un peu d’attente et la navette « Super Shuttle » arrive pour rejoindre Georgetown, situés à une trentaine de kilomètres de l’aéroport. C’est l’occasion d’emprunter les mythiques autoroutes US et de constater que les américains sont des conducteurs qui respectent scrupuleusement les limites de vitesse.
A 16h15, le van s’arrête devant l’entrée principale de Georgetown University, le périple est enfin terminé.
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