21 août 2006

I have a dream...

L’Université de Georgetown me fait rêver et à travers elle, ce sont les grandes universités américaines qui me font rêver. Ces universités qui produisent des dizaines de prix Nobel par an, qui caracolent en tête de tous les classements mondiaux et qui attirent les meilleurs étudiants du monde entier. Voilà bien un aspect du modèle américain que je n’ai jamais entendu remis en cause.

Mon rêve serait que la France aussi dispose de ce type d’établissements d’excellence. L’idée est simple. Il s’agirait de créer ex nihilo une université qui n’aurait rien à voir avec le modèle universitaire français mais qui serait largement inspirée du modèle américain. C’est-à-dire une université avec un grand campus, de nombreuses installations sportives et tout le confort nécessaire à l’étudiant.

Cette université serait spécialisée dans toutes les sciences, aussi bien les sciences humaines que les sciences dures. Elle rassemblerait les meilleurs professeurs français mais aussi étrangers. Elle serait totalement autonome. Son financement serait en partie privé pour lui permettre d’avoir d’importants moyens. Une sélection à son entrée lui permettrait de n’accepter que les meilleurs étudiants. Des droits de scolarité important seraient demandés pour lui assurer un budget conséquent mais un système de bourse efficace et généreux permettrait aux meilleurs étudiants quelque soit leurs moyens d’y entrer.

Cette université modèle établirait une saine et stimulante concurrence avec les autres universités. Je pense à l’université Paris-VI spécialisée dans les sciences dures mais aussi à nos prestigieuses grandes Ecoles : Polytechnique, Sciences-Po, l’ENA. Cela permettrait en outre une diversification dans le recrutement de nos élites. Là où elle serait installée, la nouvelle université serait une véritable dynamique et drainerait autour d’elle des centres de recherches, des laboratoires, des entreprises, des technopôles, etc…

Cette université bénéficierait d’un étroit partenariat avec de multiples entreprises, ce qui permettrait aux étudiants d’être en prise avec la réalité du monde du travail. Elle jouirait également de nombreux partenariats avec les meilleures universités mondiales pour attirer à elle les meilleurs éléments et pour la stimuler à innover constamment et à ne rechercher qu’une seule place : la première. Enfin, son exemple de réussite serait suivi par les autres universités obligées d’entreprendre des réformes profondes pour s’adapter.

Voilà le rêve que je fais pour notre pays.